Bibliographie : Plan de la reproduction et matériaux disponibles chez John Wilding
                          Livre CLOCKS de David Thompson chez The British Museum p 148
                          Crédit photo Sir William Congreve Royal Artillery Institution
Un peu de documentation...
 
Bien que son horloge était une tentative sérieuse pour améliorer le chronométrage, elle était tout sauf réussi à cet égard. D'un autre coté le système de cette horloge a été immédiatement populaire et de nombreux fabricants ont incorporé ce principe dans leur horloges. 
Si beaucoup voyaient dans ces horloges comme une tentative de mouvement perpétuel, ce n'est pas le cas !
En effet la bille roule sur la piste et détermine simplement le moment ou le plan doit être basculé pour repartir dans le  sens contraire comme le fait un échappement classique. Chaque fois que la boule arrive en fin de course elle frappe un levier de libération qui déverrouille le mouvement pour remonter la plaque rainurée (ou la faire descendre) et faire redescendre la bille. Le ressort de barillet transmet alors grâce à un train d'engrenages et un système bielle manivelle la force qui fait basculer le plateau. La boule commence alors son voyage de retour sur la piste jusqu'à ce qu'elle atteigne l'autre coté de la plaque et déclenche la répétition du processus .
Le plateau et la boule sont calculés pour que le trajet sur la piste dure 30 secondes entre deux déclenchements.
Mais toutes sortes d'influences tels que les changements de température, d'humidité et la poussière sur la piste
provoque une irrégularité dans le mouvement ce qui constitue un handicap pour faire de ces horloges un garde temps fiable.
Les trois cadrans indiquent les heures sur la gauche, les minutes dans le milieu et les secondes sur la droite, bien que
l'aiguille des secondes de ce cadran se déplace de 60 à 30 il ne montre pas les secondes réelles. Un indicateur plus détaillé des secondes existe sous la forme d'une règle coulissante où les secondes sont indiquées par le biais d'une série de
petites fenêtres 1, 2, 4, 6... 30 et, lorsque la table s'incline, cette règle se déplace pour indiquer 31, 32, 34, 36... au passage de la bille.
Le mécanisme de transmission de la force du barillet est à fusée et chaîne. Le fonctionnement est d'environ une semaine.
Le reglage est très délicat, c'est une école de patience !
 
Pour mieux comprendre le fonctionnement, voici une vidéo qui montre le fonctionnement de cette curieuse pendule :
(si vous n'avez pas tout compris... vous pouvez venir nous voir !)
Sir William Congreve
Un peu d'histoire...
 
Le Sir William Congreve (1772-1828) était le deuxième fils du lieutenant général Sir William Congreve. Comme son père, il était militaire et servait dans la Royal Artillery d'Angleterre. Comme contrôleur à la Laboratory Woolwich, il a développé les premières fusées utilisés dans les attaques navales sur la flotte française à Boulogne en 1805 et 1806. Il est peut-être mieux connu pour certaines inventions ingénieuses, y compris un système d'impression en couleur.
Dans le monde horloger son nom est attaché à une horloge contrôlée par une bille d'acier roulant sur une piste en pente pour laquelle il a obtenu un brevet en 1808 avec son système d'échappement et horloge à bille roulante.
La version originale peut encore être vue au Musée Royal Artillery à Woolwich près de Londres.
Une pendule "exotique"
 
Claude, membre actif de l'Atelier à Pendule, a eu l'oportunité de récupérer auprès d'un antiquaire américain une reproduction en assez mauvais état de la pendule du sieur William Congreve. Après un travail méticuleux de restauration et un réglage patient, il expose cette jolie pièce au musée.
Le mode de fonctionnement retenu est assez original. Avec un brin d'humour, nous avons dénomé cette pendule : "le flipper du musée". Vous allez comprendre pourquoi...
Pendule à bille de William Congreve
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