Le musée horloger de
Lorris,toujours présent,
informait les visiteurs de sa
prochaine modernisation,
autour d’une horloge d’édifice
jurassienne en fonctionnement
qui égrenait
les heures sur sa cloche de
bronze.
Encourager la formation est une des priorités
de l’association, en particulier cette année
avec la présence des sections horlogères du
lycée Marcel Dasssault et du CFA de Tours.
Fallait-il maintenir la bourse horlogère de
Mer un WE de Pâques ou la décaler ?
Traditionnellement depuis 10 ans le plus
important lieu d’échange de notre hexagone
se déroulait le dernier WE de mars, le jour
du changement d’heure. Cette année
Pâques s’est invité à la fête, aurions
nous moins d’exposants ou
moins de visiteurs ? On aurait
pu le craindre... Qu’on se
rassure, il n’en fut rien. Le
dixième anniversaire de la
bourse fut un succès avec
près de 1500 visiteurs.
Comme l’an dernier, les
exposants, sont venus en
nombre. On en comptait plus
de 75 et les amoureux d’horlogerie
ancienne de France, mais également d’Europe,
se sont bousculés aux portes du cénacle.
Tôt le matin alors que quelques flocons de
neiges saluaient leur arrivée, les exposants
installaient leur matériel. Parvenir à satisfaire
aux nombreuses demandes des amateurs
voulant exposer sans nuire à la circulation
dans les allées, tout en offrant au visiteur une
exposition de qualité telle était le cahier des
charges : pari tenu et réussit une fois de plus.
Le stand de l’AFAHA tenu
avec grâce et gentillesse par
les dames de l’association a
toujours autant de succès.
Moins de livres cette année
c’est dommage mais Internet
a du passer par là.
Ce fut un beau succès pour
ce dixième round, un grand
merci aux organisateurs
qui se donnent sans compter
pour notre plaisir, qu’ils
reçoivent nos félicitations.
Il est clair que sans eux cette
manifestation ne serait pas ce
qu’elle est devenue : un passage obligé pour
tous les amateurs d’horlogerie .
Voilà ! Mer c’est terminé pour cette année,
il va falloir attendre le dernier week-end du
mois de mars 2014, que cela va être long !
Déjà dès 9 heures les premiers échanges se concrétisaient puis ce fut bientôt midi et la restauration sur place
assurée de main demaître avec un menu spécial
dixième anniversaire !. Ce repas pris en
commun est unprécieux moment
de convivialité entres les adhérents.
A 14 heures le monsieur Loyal
de l’association, (j’ai nommé
M. Bernard Portheault)
égrène le compte à rebours
et bientôt le déferlement
des visiteurs envahit les
allées. Vite arriver avant le
voisin pour trouver l’objet
de ses rêves on devient pour
quelques minutes concurrent
d’un marathon horloger faire tous
les stands l’oeil aux aguets le plus rapidement
possible pour trouver la bonne affaire... Dimanche
fut plus calme le matin, moins de
visiteurs, sûrement du fait du jour de Pâques
mais l’après-midi, après le repas dominical,
ce fut de nouveau l’affluence, quelques visiteurs
regrettant une fermeture à 17 heures.
Mais il fallait pour tous les exposants avoir
le temps de plier les stands et ranger la salle
pour les organisateurs bénévoles.
Emmanuel Bouquet présentait sa dernière
création. Ce sculpteur atypique nous émerveille
chaque fois davantage, c’est trois années
de son travail acharné qu’il montrait à
un public émerveillé. Son planétaire traité à
la façon d’une sculpture contemporaine est
tout simplement bluffant.
commence par acheter un
petit mouvement de Paris
puis l’année suivante un peu
d’outillage et dix ans après
on ne sait plus ou poser une
pendule à la maison !
Il faisait bon voir tous
ces jeunes qui se destinent
à l’horlogerie
accompagnés leurs
professeurs faire des
démonstration de
travail à l’établi. C’est
rassurant pour l’avenir
d’une profession
qui semble ignorer la
crise pour le moment.
Combien de vocations
ont pu naître
au fil des bourses de
Mer, vocation tout
court pour un jeune
mais aussi vocation
de collectionneur, on
et horloges de toutes sortes. La montre
de poche toujours aussi bien représentée avec
de nombreux stands permettait de se faire
une idée du marché. La montre de poignet,
résiste bien malgré l’arrivée du téléphone
portable qui affiche le temps digital, mais
il est vrai que regarder l’heure sur une belle
montre c’est tout de même autre chose !
Mer c’est aussi les pièces détachées, trouver la
précieuse aiguille qui manquait à votre mouvement,
la toucher, la mesurer en discuter le
prix, bref tout le plaisir d’une trouvaille avec
de la rencontre humaine. A l’heure ou Internet
change les données de la vente de l’occasion,
Mer grandit et s’impose d’année en
année. C’est également un faire valoir pour
notre association, une vitrine ou les amateurs
comme les professionnels y trouvent leur
compte. Elle montre à travers la bourse et sa
revue son dynamisme et devient peu à peu
un acteur incontournable du milieu horloger
amateur au sens noble du mot.
Cette année fut un bon cru beaucoup de
pièces intéressantes, avec un choix de pendules
La bourse de Mer devient ainsi peu à peu la
bourse tout simplement , il n’y a plus rien à
ajouter. C’est devenu le lieu ou l’on retrouve
chaque année ses clients mais aussi ses amis.
Au hasard des allées les visages sont connus,
on serre des mains on prend des nouvelles,
avant de se pencher sur les étals. Vient-on
pour chiner quelque vieux mouvement, ou
dénicher un vrai trésor, sans doute, mais on
se déplace aussi pour retrouver celui qui vous
avait donné de précieux conseils sur le réglage
d’une pendule électrique ou bien celle
qui vous avait tuyauté pour la restauration
d’une boite à musique
Bourses de Mer 2013
Compte rendu réalisé par Claude Jardel, membre du musée horloger de Lorris
mars avril 2013
C'est un mois important car se déroule la Bourse Horlogère de de Mer où nous avons un stand qui permet de faire connaître à un public amateur d'horlogerie notre musée et l'Atelier à Pendule associé.
Nous reproduisons ici le compte rendu de cet évènement qui paraitra dans la revue de l'A.F.A.H.A. avec son aimable autorisation.
Que se passe t-il chez nous en 2013 ?
Ils réalisent...
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