Sur cette photo , on voit le dispositif de sonnerie avec lʼaxe qui prolonge le différentiel et entraine le cylindre qui soulève les marteaux pour la sonnerie Westminster , et juste en dessous le levier actionné par les goupilles de la roue du différentiel qui soulève 3 des 4 marteaux pour lʼaccord de sonnerie des heures.
Lʼensemble est prolongé par un levier de commande silence qui empêche les marteaux dʼatteindre les timbres.
La sonnerie est des plus classique pour une sonnerie des quarts à rateau. Sur le limaçon, les deux types dʼencoches correspondent aux quarts, demis, et trois quarts. Et les encoches plus profondes aux déclenchement des heures.
On aperçoit avant démontage lʼassemblage des deux roues reliées avec le pignon «fou» appelé satellite .
Claude nous raconte un mouvement surprenant :
Un Mouvement de Paris original trouve une nouvelle vie
Le hasard dʼune petite annonce et ce beau mouvement trouve le chemin de mon atelier. Après examen il est complet hormis une pièce heureusement attachée après avec un petit fil de fer, et un ou deux ressorts manquants.
Ce mouvement présente deux caractéristiques intéressantes , premièrement la présence dʼun carillon type Westminster sur une série de timbres avec sonnerie des quarts . Et enfin et surtout un mécanisme original de type différentiel pour éviter un troisième barillet . En effet sur un carillon classique , la sonnerie des quarts est entrainée par un moteur spécifique avec la présence dʼun ressort supplémentaire. Dans notre mouvement lʼénergie du barillet de sonnerie est dirigée soit vers le cylindre qui entraine les marteaux pour la sonnerie des quarts soit vers la roue à chevilles qui permet le compte des heures . Le dispositif qui sʼenclenche vers lʼune ou lʼautre sonnerie est assimilable à un petit différentiel .
Les photos ci-dessus précisent le dispositif, on aperçoit de gauche à droite: le pignon moteur qui reçoit lʼénergie du ressort, accouplé avec la roue qui entraine le volant situé au-dessus pour réguler la vitesse de sonnerie. Ensuite un pignon sert dʼentrainement du cylindre pour la sonnerie des quarts. En suivant vers la droite on observe un disque avec une encoche en bas, bloquée ou non par un levier.
En position libre ce disque, assimilable à un planétaire tourne dans le vide et fait tourner le pignon satellite . Dans cette position aucune énergie nʼest transmise vers la droite cʼest le satellite qui tourne, en position bloquée dans lʼencoche par le levier, le disque est immobilisé et lʼénergie est transmise vers la roue à cheville à travers le second planétaire, au moment de la sonnerie des heures.
Ce dispositif inspiré du fonctionnement dʼun différentiel dans lʼautomobile ci-dessus, on voit sur ce croquis lʼarbre primaire avec son pignon dʼattaque qui entraine le différentiel et permet aux arbres de roues de tourner à des vitesses différentes dans les virages
Mouvement de Paris... original 1
Ils réalisent...
Copyright © 2008-2023. Musée Horloger de Lorris Georges Lemoine, Tous droits réservés.