Le mouvement utilisé ici est un ensemble de deux systèmes: le premier correspond au mouvement des minutes et des heures entraîné par un moteur du type demi-minute et le second un mouvement permettant d'entraîner une trotteuse pour afficher les secondes. Ce dernier mouvement est synchronisé par le premier. L'ajout de cette fonction "seconde" date semble-t-il des années 1960, par contre le moteur demi-minute reste conforme aux principes initiaux.
Examinons la figure ci-contre avec l'éclairage du brevet n°823.395.
La pendule est constituée d'un coffret en fonte d'aluminium, voir ci-dessous, muni de deux faces sur charnières. Il présente la particularité de posséder un support qui peut être installé sur deux positions à 90° pour un montage de la pendule soit sur un mur, soit sur un plafond.
Chaque face reçoit un cadran muni d'un mouvement supportant les aiguilles. Un tube circulaire fluorescent permet un éclairage de nuit de la pendule.
Une amélioration est apportée dans le schéma général de raccordement en ajoutant une résistance shunt sur chaque moteur : s1, s2, s3, voir photo ci-contre.
Pour la mise à l'heure, un système de commutateur, sur la même photo 6 Fig 2, permet soit d'avoir une position "Marche" qui est le cas normal, soit d'avoir un arrêt (position "Arrêt") des moteurs par coupure du courant dans le circuit pour le cas des aiguilles en avance, soit enfin pour des aiguilles en retard de délivrer des impulsions de courant rapides en basculant manuellement le commutateur entre les positions III et IV, positions "Avance". Toutes les pendules réceptrices sont ainsi modifiées d'une façon synchrone.
Après cette présentation du principe général, nous allons examiner plus particulièrement la pendule réceptrice.
Ceci permet en cas de défaut sur l'un des moteurs de maintenir la circulation du courant dans l'ensemble des pendules. Ainsi un défaut sur une pendule n'affecte pas l'heure sur les autres pendules.
Moteur synchrone : un circuit 220 V permet d’actionner un moteur synchrone (la vitesse ne dépend que de la fréquence) qui entraîne l’aiguille des secondes. Le moteur est prévu pour une tension de 24 V maximum, une résistance de limitation est donc insérée pour ramener la tension 220 V ~ à  24 V. Avec ce moteur l’aiguille des secondes fait un tour en 59 secondes.
Ce moteur est synchronisé par deux évènements. Un micro interrupteur est actionné par une came qui fait un tour en 59 secondes. Cette came est située sur le train d’engrenage vers l’aiguille des secondes. Un interrupteur magnétique à lame souple (ILS), sensible au champ magnétique (il est ouvert en l'absence de champ et fermé en présence d'un champ), est situé en regard du rotor du moteur qui entraîne le train d’engrenage pour les aiguilles des minutes et des heures. En fonction de la position de ces deux interrupteurs le moteur est en fonctionnement si l’un des interrupteurs est ouvert (OU logique) ou bien arrêté, puisque court-circuité, si les deux interrupteurs sont fermés (dans ce cas la résistance supporte le 220 V, puissance environ 3 W).
4- Un moteur pas à pas et un moteur synchrone
3-Etude de notre pendule
Pendule ATO 2
Le Musée
La page de l'adhérent
Ils réalisent...
Musée Horloger LORRIS Tél : 02 38 94 85 75
Copyright © 2008-2023. Musée Horloger de Lorris Georges Lemoine, Tous droits réservés.